Observatoire des coûts et des données économiques du lac d’Annecy.
La Direction de la Planification et de la Programmation de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse a publié un rapport sur les activités économiques des lacs alpins…
Dans le compte rendu de la réunion du 18 septembre 2014 de restitution du stage réalisé par M. Pinto à l’agence de l’eau RMC sur les impacts économiques du bon état des lacs alpins avec application au lac d’Annecy, j’ai noté qu’il est acté qu’il y a plus d’une vingtaine d’actifs saisonniers qui enseignent les disciplines de « glisse ».
Donc c’est très bien que cela soit écrit noir sur blanc.
Mais en plus, il faudrait ajouter que l’activité motonautique génère:
- L’emploi d’environ 25 employés permanents, très qualifiés pour toute la maintenance et l’entretien de la flotte de plus de 500 bateaux.
- Ainsi Il y a près de 10 entreprises, qui en plus de ces travaux mécaniques réalisent des travaux sur le plastique; font de la vente d’accastillage; et assurent le gardiennage des bateaux mis au sec.
- Certaines vendent des bateaux et font aussi des transactions de ventes d’occasions.
- Les assureurs sont concernés par les contrats de garantie de cette flotte.
- Donc des cotisations sociales, TVA et autres taxes rentrent dans les caisses de l’Etat.
- De plus, l’Etat de son côté, pour les AOT, et surtout les communes de leur côté, pour les boucles des ports, exercent une taxation fiscale très élevée, ne se privant pas de « faire payer les riches« !
Donc ne pas oublier cette argumentation, si un jour la contestation de la navigation de plaisance était réactivée …
Les « écolos » et autres pêcheurs peuvent-ils se prévaloir d’un bilan économique cumulé (glisse + maintenance mécanique + etc.) comparable, au moment où la France connaît quelques tout petits problèmes ( !) de non résorbtion du chômage?
Jean Claude BUFFIN
Président de la AULA