Bornes d’alimentation électrique des pontons communaux

Dossier thématique : Bornes d’alimentation électriques sur les pontons communaux

Jean Claude BUFFIN.

Président de la AULA

Aux Maires riverains du lac,membres du Collège « Etat + Elus »

25 septembre  2011

Dossier thématique: Bornes d’alimentation électriques sur les pontons communaux

« Faire un choix fondé sur des faits, et non sur le sable d’allégations démagogiques »

Je n’avais pas pu être présent à la séance du collège des usagers du 8 juin 2011, et j’avais pris la précaution que mon absence soit mentionnée au compte rendu, en précisant que je me réservais un droit de réponse ultérieure ou de développement d’arguments sur des points abordés en mon absence concernant la motorisation des bateaux.

L’été est passé, et j’ai apporté des relevés d’observation de la navigation des bateaux de plaisance qui ont apporté un éclairage particulier sur sa faible intensité, ruinant toutes les allégations des écologistes…

Déjà le 8 juin, le sujet de « l’électrification » avait été abordé, et il a été le principal objet de la séance du 13 septembre.

Comme je ne recevrai probablement pas son compte rendu dans les quelques jours qui viennent, pour pouvoir en faire les commentaires contradictoires avant votre réunion du collège « Etat + élus » annoncée pour le 5 octobre, je me fie à mes notes prises ce 13 septembre pour vous informer de quelques « petits détails » qui n’ont pas du tout été abordés.

J’utilise ainsi mon doit de réponse, à la fois pour la séance du 8 juin, et pour celle du 13 septembre.

Car pour celle là, il y a matière à constituer un dossier structuré plutôt qu’un droit de parole lors d’une séance qui ressemble beaucoup à une polémique de « Café du Commerce »…

Il me semble d’autant plus important de vous informer par écrit de quelques « petits détails », qu’ils concernent des dépenses d’argent public, dont vous avez la responsabilité.

Car, M. Th. Billet

  • qui est partisan de « rendre le lac silencieux d’ici 10 à 15 ans »,
  • qui a annoncé à plusieurs reprises « qu’un effort public important pourrait ainsi être consenti pour permettre de faire évoluer vers l’électrique l’ensemble des bateaux à moteur d’une puissance inférieure à 25 CV »,
  • et qui suggère «  non seulement d’offrir l’équipement, mais aussi d’aider les propriétaires de bateaux à leur transformation vers l’électrique »

ne présente que quelques aspects « magiques » de la propulsion électrique des bateaux

Outre que son allégation permanente des pollutions gazeuse et sonore des moteurs thermiques est totalement inconsistante,

( voir les dossiers « Directive européenne » et « Observations de la navigation / été 2011 », produits par la AULA),

voilà qu’il vous demande d’engager des fonds publics pour le seul profit de quelques propriétaires qui se réclament d’une mouvance politique particulièrement activiste, avec le soutien ostensible d’un élu affichant une démagogie éclatante…

Outre que la technologie électrique applicable à des bateaux est loin d’offrir un minimum de performance – autonomie / puissance – , se situant donc à un niveau très bas de fiabilité et de sécurité,

les experts eux mêmes du commissariat général au développement durable auprès du ministères de l’écologie ont émis d’expresses réserves dans le dossier « Les véhicules électriques en perspectives. Analyse coûts / avantages et demande potentielle. Economie et évaluation » de mai 2011.

L’analyse que j’ai faite de ce dossier a été remise à Mr Bruyère qui l’a jointe à un compte rendu d’une séance. Je vous la joins aussi.

Vous lirez attentivement qu’au total du bilan de ces évaluations et scénarios, il n’y a RIEN de fondamentalement décisif en faveur du véhicule électrique :

Page 26 : « […] Pour le tout électrique (vis à vis du thermique à essence), le bilan est négatif pour un usager en début et en fin de période ;  les avantages environnementaux ne couvrent ni le besoin de financement public, ni les coûts de possession très élevés, ni les dépenses liées aux infrastructures de recharges […] ».

Les conclusions de ces experts du développement durable sont transposables mot à mot aux bateaux électriques, sur lesquels, dans les pages suivantes,  je vais vous apporter quelques éclairages, dont M. Th. Billet se garde bien d’évoquer tous les inconvénients, se cantonnant dans une posture de déni de la réalité.…

Ainsi vous pourrez apprécier si l’illusion des avantages environnementaux allégués par M. Th. Billet mérite que vous engagiez des fonds publics pour équiper les pontons communaux avec des bornes électriques, et que vous versiez des aides pour ceux qui veulent équiper leur embarcation avec ce mode de propulsion.

S’ils ont une pure conscience écologique, qu’ils paient eux mêmes leur raccordement au réseau électrique, comme on paie le raccordement aux réseaux d’égouts du SILA, aux fils de REDF pour l’électricité, à ceux de France Télécom pour le fil téléphonique, et aux tuyaux de Veolia ou d’une régie pour l’eau, lorsqu’on construit une maison. Et qu’ils investissent dans le renouvellement de leurs embarcations, avec leurs propres deniers….

Car de plus il ne s’agit pas de simplement changer de moteur du thermique à l’électrique, comme le prétend M.Th. Billet dans un de ses blogs : « on pourrait imaginer une stratégie progressive de passage à l’électrique en fonction de la taille des moteurs actuels au fur et à mesure de leur remplacement »

Il faut aussi que l’alimentation électrique à bord du bateau soit mise aux normes (batteries dans des caissons étanches conçus à cet effet et intégrés, chargeurs et circuits électriques protégés, etc.).

Et donc pratiquement, il faut changer d’embarcation…

Le laisser croire  « c’est tout simple ! » de M. Th. Billet, relève de la désinformation ! ! !

Pour ma part, considérant l’excellent état de santé du lac (/ rapports INRA !), et non menacé par la très faible intensité de la navigation des bateaux à moteur thermique, quelle que soit leur taille,  il me semble que dans de nombreuses communes riveraines, et compte tenu de la dégradation prévisible de tous les budgets communaux, il y a d’autres priorités (pour exemple : la pauvreté qui s’installe dans de très nombreuses familles qu’il va falloir aider ; les réseaux routiers à refaire avec traitement des eaux pluviales qui polluent plus le lac que les bateaux, etc.) qui vont entièrement mobiliser les fonds publics disponibles devenant de plus en plus rares ! ! !

Sauf bien sûr d’avoir la facilité d’augmenter les taxes et les impôts !

J’espère que vous ferez un choix fondé sur des faits, tels que je vous les expose, et non sur le sable d’allégations démagogiques.

Ainsi vous retoquerez M. Th. Billet de ses prétentions partisanes sur ce sujet, et vous n’engagerez pas votre commune vers des dépenses publiques injustifiées et surtout totalement improductives.

Vous remerciant de l’attention que vous porterez à cette base de données pour prendre vos décisions en toute connaissance de cause,

Acceptez, Madame, Monsieur, mes meilleures salutations.

Jean Claude BUFFIN

PJ. Documents et informations joints :

  • Le fiasco écologique du ferry boat solaire du vieux port de Marseille.
  • La CNR fait la promotion de son électricité « écologique ».
  • Pour l’AFBE « tout le monde des bateaux électriques il est beau! tout le monde il est gentil ! ».
  • Des informations moins « bidonnantes » que celles de la CNR, de l’AFBE, et de M. Billet
  • Qui doit payer d’éventuelles installations de bornes et prises électriques ?
  • Quel équilibre économique pour les 2 bornes à 8 prises électriques du ponton communal d’Annecy le Vieux ?
  • Est-on à la veille d’un scandale ?

 

 

 

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+ Liasse d’extraits de presse et documents des chapitres ci-dessus.

Le fiasco écologique du ferry boat solaire du vieux port de Marseille.

Au milieu du flot médiatique de la comédie du Karachi-Gate et du financement illégal de la « Balladurie », le fiasco écologique du ferry-boat du vieux port de Marseille n’a pas pu vous échapper non plus ces 23 et 24 septembre. Je résume les brèves de l’AFP :

Après un an de mise en service – sur la plus courte liaison maritime (283 m) du monde ! – le nouveau « ferry-boite », jouet solaire qui a coûté 1 million d’€uros est en sursis « pagnolesque » !

Il n’a fonctionné en moyenne qu’un jour sur deux. Son service a été perturbé par :

  • Des pannes techniques d’alimentation électrique solaire, ou insuffisante les jours de nébulosité…
  • Des temps extrêmement longs de recharge des batteries sur secteur, empiètant sur les heures de service, quand il y a eu insuffisance de recharge solaire, ou de trop forte consommation, en cas de vent
  • Des pannes de motorisation
  • Des erreurs de pilotage
  • Soit par le mistral, soit par le vent de mer, qui s’engouffrent dans le goulet de cette Canebière, dans un sens ou dans l’autre. Ces deux vents empêchent que ce catamaran puisse tenir son cap et rejoindre l’autre rive. Sans puissance suffisante, il dérive comme un bouchon au milieu des bateaux amarrés aux pontons voisins de sa trajectoire normale.

L’exploitant est sur le point d’arrêter définitivement le service, et de revenir à un « ferry-boîte » à motorisation thermique.

Les poissonnières du vieux port s’époumonent de rire sur ce fiasco écologique !

 

Tirez vous même les conclusions qui s’imposent sur les idées des écologistes qui voudraient supprimer les bateaux passagers à gazole qui font le tour du lac et de leur substituer des bateaux à panneaux solaires…

On peut ainsi juger de l’inconsistance scientifique des arguments de ces propagandistes !

 

La CNR fait la promotion de son électricité « écologique ».

Le hors d’œuvre

En « hors d’œuvre » de la réunion du collège des usagers du 13 septembre un délégué de la CNR est venu « vendre» sa production électrique issue de l’hydraulique « au fil de l’eau », d’une ferme éolienne, et d’un parc photovoltaïque.

Le présentateur souligne que c’est du « renouvelable » mais aléatoire en fonction du débit du Rhône, du vent et de la nébulosité.

La CNR présente son objectif légitime de convaincre des flottes de véhicules électriques d’entreprises de se recharger avec de l’électricité écologique…

Sauf qu’on peut objecter que les véhicules d’entreprises ne seront pas en charge le jour ! mais plutôt la nuit quand les ressources solaire (c’est sûr !) et éolienne (c’est plus que probable !) seront nulles. Donc les batteries de ces véhicules dépendront de ce que le débit du Rhône permet de dégager comme excédent de production par rapport aux besoins des autres clients traditionnels de CNR. Le plus souvent elles seront recharger avec du « nucléaire » ou du « thermique / gaz / Charbon !

Le bateau electrosolaire

La CNR a expérimenté sur le Rhône et la Saône une embarcation solaire pour 15 à 20 passagers, : 12 km/h, autonomie 8 à 10 h, équipé avec un moteur auxiliaire electrogène de secours.

L’approvisionnement photovoltaïque n’est pas toujours suffisant, pour garantir une navigation évènementielle ou pédagogique, et des recharges sur secteur sont obligatoires.

On ne nous dit pas

  • Que la fabrication des panneaux solaires en Chine s’effectue dans des conditions de pollution extrême de l’environnement avec un coût écologique élevé ( voir article joint)
  • si ces rechargements des batteries sont faits avec de l’électricité écologique, ou nucléaire, ou thermique ? Selon les 2 derniers cas, cela réduit sérieusement l’attractivité écologique ! ! !
  • ni leur durée minimum ?
  • ni leur coût ?
  • ni la durée de vie des batteries soumises à ces procédures de rechargement fréquent ?
  • ni le bilan global énergétique et CO2 de tout le cycle de production puis destruction de ces panneaux solaires et de ces batteries « ancienne génération », dont le poids doit approcher 300 kg à 400 kg ?

Vendre de l’électricité « écologique » aux bateaux de plaisance

Pourquoi ne pas vendre de l’électricité « écologique » aux bateaux électriques, dans la foulée de leur engagement militant    se dit la CNR…

C’est très plaisant pour des écolos que de vouloir naviguer avec de l’électricité « renouvelable ».

Sauf que l’on peut objecter les mêmes réserves que ci-dessus, avant d’avaler la première bouchée de cette « sauce propagandiste »

 

Ainsi le plat écologique du bateau électrosolaire, arrosé de la sauce électricité « écologique » est aussi indigeste que le hors d’œuvre !

Il a cependant été avalé sans une seule question, ni la moindre critique, émise par le clan écologiste du collège des usagers !

 

Comme M. Th.Billet vous servira probablement le même début de menu, lors de votre séance du 5 octobre, ne manquez pas de compléter votre information avec les bonnes questions suggérées ci-dessus !

 

Pour l’AFBE « tout le monde des bateaux électriques il est beau!  tout le monde il est gentil ! ».

Le plat de résistance du « bidonnage »

Après le hors d’œuvre et le premier plat et sa sauce de la CNR, l’audiovisuel de M. Guellard de l’AFBE (assoc. Française des bateaux électriques) a constitué le plat de résistance.

Bateaux de passagers

  • Pour des bateaux de passagers jusqu’à 75 personnes le silence est l’argument du bateau électrique à batteries traditionnelles pour accéder à des zones lacustres protégées, et ainsi ne pas déranger la faune.
  • De plus il n’y a pas de pollution, pas de gaz à effet de serre (CO2)
  • Les comparaisons énergétiques en TEC sont très favorables au bateau électrique, par rapport à un bateau thermique de même capacité
  • Le dimensionnement des batteries croît avec la puissance requise
  • Pour l’instant ce sont des batteries mastodontes, classiques au Plomb + nickel + cadmium, de plus de 400 kg qui permettent la propulsion « sécurisée » de ces coches d’eau.
  • Leur recharge se fait sur le secteur, au minimum en 7 ou 8 heures, avec pour longtemps encore 75% d’électricité nucléaire. Et 20 % d’électricité thermique ;
  • Les constructeurs automobiles cherchent à mettre au point des batteries non plombées, qui auront peut être des applications pour l’électrification des bateaux de passagers. La technique n’est pas au point, ni pour les voitures, ni pour ces bateaux
  • Leur prix est élevé de 300 € à 600 € le KW/h de puissance selon la qualité
  • Des architectes navals sont très créatifs

Bateaux de loisirs et de plaisance

  • Une collection de photos de bateaux aux coques plus novatrices les unes que les autres pourrait mettre l’eau à la bouche de tous ceux qui veulent naviguer à la vitesse d’un rameur sur des plans d’eau absolument calmes, pendant quelques heures, puis de se brancher sur une prise secteur, pour un arrêt de 3 à 8 heures selon le dispositif du chargeur.
  • Quelques modèles expérimentaux avec des batteries ion lithium pourraient naviguer une vingtaine de minutesn à une vitesse de 30 à 40 km/h, avec l’obligation de rejoindre leur prise de recharge pendant 3 à 8 heures selon le dispositif du chargeur.

 

En face de ce discours « tout le monde des bateaux électriques il est beau! tout le monde il est gentil ! » j’ai interpellé le présentateur pour lui demander s’il avait connaissance de toutes les réserves et conclusions des experts du commissariat général au développement durable, que je lui ai lues :

Extrait du rapport du Ct gal au développement durable : et lire aussi la copie du courrier de J-Cl.Buffin à M.P.Bruyère du 13 juin 2011.

« |…] En plus le contenu du dossier doit être pondéré par les réserves des rédacteurs eux mêmes:

«  Au delà des nombreuses hypothèses émises et des scénarios élaborés, de nombreux aspects n’ont pu être abordés, faute de connaissance ou de données disponibles. Parmi ces aspects, on compte :

  • Les émissions de CO2 lors des phases de production et de fin de vie d’un véhicule électrique, surtout ses batteries ;
  • L’extraction et le recyclage des matières premières et des éléments chimiques nécessaires à la conception des batteries ;
  • Le bilan environnemental dans des pays tiers,
  • L’indépendance énergétique
  • Ou encore l’impact du déploiement des véhicules électriques en terme d’emploi.[…]

Au total, au bilan de ces évaluations et scénarios, il n’y a RIEN de fondamentalement décisif en faveur du véhicule électrique …

« Page 26 : […]  Pour le tout électrique  (vis à vis du thermique à essence), le bilan est négatif pour un usager en début et en fin de période, les avantages environnementaux ne couvrent ni le besoin de financement public, ni les coûts de possession très élevés ni les dépenses liées aux infrastructures de recharge […]. »

A cette interpellation, M. Guellard et M. Billet ont répondu presque d’une seule voix, que pour assurer la promotion des bateaux électriques, il n’était pas question d’aborder ces sujets…

Autrement dit, leur préoccupation écologique s’arrête à la limite de leur jardin !

C’est se moquer du monde, que de prétendre être « écolo » et de n’avoir pas plus de vision qu’au ras de son chapeau !

Des informations moins « bidonnantes » que celles de la CNR, et de l’AFBE

Sur les bateaux photovoltaïques

  • Pour des bateaux solaires à passagers (La Rochelle, Genève, autres.) la puissance fournie n’est JAMAIS suffisante et ne garantit pas l’auto suffisance.

Le solaire ne fournit que 2 ou 3 dixièmes de la consommation

 Toutes ces embarcations sont obligées de se brancher, pratiquement à chacune de leur rotation – témoignage recueilli à la Rochelle, auprès des pilotes mêmes de la navette solaire – sur le secteur pour recharger leurs énormes batteries Plomb + Nickel + Cadmium / Liquide acide sulfurique ou / Gel, selon des cycles plus ou moins longs, ce qui obère d’autant la durée de vie de ces batteries.

La burlesque aventure du « ferry-boîte » de la Canebière n’est pas la seule. On ne parle pas des autres qui sont moins pittoresques…

  • Aucun des propagandistes de ce transport solaire n’évoque les désastres créés par la pollution environnementale au cours de la fabrication des panneaux solaires (voir article joint)

= « Pas de CO2 sur mon lac ! mais des morts et de la pollution en  en Chine ! »

  • A partir du moment où une telle embarcation se branche sur le secteur, elle perd son caractère écologique, car elle consomme soit du courant nucléaire, dont le coût environnemental global est loin d’être nul (traitement et enfouissement des déchets radioactifs, coûts à longs termes du démantèlement des centrales = estimés 750 milliards d’€ -, etc., soit du courant thermique qui produit du gaz à effet de serre…
  • Le cycle de production / transport / destruction des batteries au plomb n’est pas réputé pour être écologiquement propre, avec leurs composés Nickel et Cadmium !

Sur les bateaux de loisirs

Qu’entend t-on par moteur électrique pour ces embarcations ?

  1. Il y a des petits moteurs électriques qui se fixent sur le plat bord arrière d’une barque, en moteur auxiliaire d’un moteur hors bord thermique.

Le moteur thermique de 6 KW à 25 KW est utilisé pour se rendre sur un lieu de pêche.

 Le moteur électrique de 260 W, 0,26 KW, (correspond à la force d’un rameur) à 516 W (correspond à la force d’un double ) permet de se déplacer très lentement sur le lieu de pêche.

Les modèles de cette gamme ne permettent en aucun cas de remonter face à un vent de force 2-3 (# 15 à 20 km/h),  le plus fréquent sur le lac d’Annecy, dès la fin de matinée…puisque la force de propulsion du moteur est inférieure à celle du vent.

L’autonomie de ces petits moteurs pesant de 2 à 3 kg est fonction de l’ampérage de la batterie, par exemple pour la gamme Yamaha :

Ampérage 80 AH 95 AH 105 AH Puissance Prix
Modéle 12 2h30 3h00 3h30 260 W # 225 €
Modèle 26 1h30 2h00 2h30 516 W # 670 €

Par ailleurs le poids et le prix des batteries conseillées à décharge lente (plomb + gel), montées étanches augmentent en fonction de l’ampérage.

L’équipementier préconise toujours la batterie d’ampérage le plus élevé 105 AH (# 200 €), dont la durée de vie peut être plus longue qu’une batterie / Plomb, à condition de respecter les bonnes règles de recharge, avant que la batterie n’ait été vidée…

Donc avec un budget de l’ordre de # 500 € à # 900 € un pêcheur peut « s’électrifier » en faisant un aménagement « de fortune » dans sa barque pour disposer sa batterie, qui devrait être dans un caisson étanche (selon la réglementation !) et en la transportant chez lui pour la recharger quand nécessaire.

Mais son déplacement vers son lieu de pêche sera toujours thermique !

Sinon, avec son moteur électrique, il lui faudra près d’une heure pour aller du canal du Vassé jusqu’aux Grands Blancs, et le retour sera problématique par décharge de la batterie, ou en cas de vent !

Même si quelques moteurs thermiques de 9,9 CV et tous ceux de puissance supérieure jusqu’à 25 CV, qui équipent le plus souvent les barques, ont un démarreur électrique, leur batterie d’alimentation de ce démarreur n’a que 40 AH, qui sera  épuisée en moins d’une ½ heure par un moteur électrique auxiliaire. Une batterie indépendante dédiée au moteur auxiliaire est donc toujours nécessaire….

L’équipementier estime qu’une petite cinquantaine de ces petits moteurs auxiliaires a été vendue autour du lac d’Annecy, depuis 4 à 5 ans.

Nul ne sait combien de pêcheurs sont couramment utilisateurs de ce moteur auxiliaire ? ? ?

Il se dit que nombreux sont ceux qui ont renoncé à leur usage, compte tenu des nombreuses manipulations qu’il faut faire : mettre et enlever ce petit moteur auxiliaire, mettre et enlever la batterie, transporter le tout jusqu’à une voiture, etc.

NOTA :

  • Au strict sens de la réglementation, une MAJORITE des barques de pêche actuellement sur le lac d’Annecy n’est pas conforme pour la disposition des batteries (plomb / H2SO4 par l’absence de caisson étanche. La batterie est simplement posée sur le plancher et non arrimée…
  • Un seul fabricant de barque de pêche (Ruban bleu) a un modèle conçu avec ce caisson étanche.
  • Un pêcheur qui voudrait se mettre aux normes devrait investir au minimum # 6 000 € pour l’achat d’une telle barque ! Et son ancienne barque devient obsolète ! ! !

 

  1. Les petits bateaux de promenade et loisirs, tels que ceux exhibés dans le show promotionnel de l’AFBE sont équipés des mêmes petits moteurs électriques de 0,26 KW à 0,516 KW), qui est intégré dans la coque au moment de la fabrication de l’embarcation. La batterie est logée dans un caisson prévu à cet effet.

De ce fait, il est impossible d’envisager de naviguer sur un plan d’eau avec présence de vent supérieur à force 1 à 2 faible. Si le vent est plus fort, impossible de tenir un cap ! Ni de remonter au vent !

Un constructeur de bateaux de promenade (Zelec) propose une embarcation 4 places, # 5 m de long, 2.10 m large, 825 kg, 2 batteries de 12 V x 140 AH.

Le prix estimé est supérieur à 10 000 € HT.

On reste dans les mêmes contraintes de faible autonomie (# 2 heures à vitesse maximum de 9 km/h !), ou 8 heures à la vitesse d’un ou deux rameurs, avec une importante masse à déplacer !

 

QUESTIONS

  • Combien de personnes vont acheter de telles embarcations pour naviguer sur le lac d’Annecy ? Pour le moment, il n’y en a aucune !
  • Les tests qu’ont faits quelques loueurs du lac d’Annecy avec des prototypes équipés de cette façon, ou avec des panneaux solaires, ont été TRES DECEVANTS.

Aucun loueur n’a donné suite aux propositions commerciales alléchantes, de peur de voir ses embarcations se transformer en autant de mini « ferry-boîte » à la dérive, qu’il faudra aller rechercher au milieu du lac avec, pour le cas, un moteur thermique ! ! !

  1. Un fabricant de moteur électrique, Torquedo, présente un modèle Hors bord de 6 CV pesant 28 kg, alimenté par 2 batteries de 205 AH chacune, soit un poids de batteries Plomb + gel approchant les 80 kg…

Ce dispositif doit obligatoirement s’intégrer dans une coque conçue pour loger ces deux batteries.

Obligation d’avoir une prise d’alimentation électrique à proximité du poste d’amarrage, pour consommation d’électricité nucléaire ou thermique, pendant 7 à 8 heures, pour recharger…

Autonomie : de 2 à 8 heures selon vitesse de navigation

Prix envisageable pour la formule complète moteur  électrique + 2 batteries =au delà de 4 000 €.

Auquel s’ajoute le prix d’une barque conçue pour loger les 2 batteries # 6 000

  1. Un fabricant de batterie propose des modèle selon la technologie Lithium-Ion, de 12 V x 100 AH à 12 V x 300 AH, poids # 60 kg pour un prix de base de # 5620 € HT ! Oui vous avez bien lu : 5 260 € HT. On n’arrête pas le progrès !

Avantage : recharge rapide en 3 heures

Autonomie : Toujours la limite fatidique de 2 à 8 heures selon la vitesse

Mais voyez-vous le pêcheur de base du lac d’Annecy :

  • changer de barque pour loger à demeure cette batterie = > 6 000 € HT
  • acheter cette batterie Lithium-Ion = 5 620 € HT
  • ajouter quelques gadgets électroniques # 1 000 € HT

soit une bagatelle de  # 13 000 HT

pour alimenter un moteur de moins d’un KW , qui ne va lui servir que d’auxiliaire à son moteur thermique qui reste obligatoire…sauf à ne vouloir aller que du Vassé à la plage d’Annecy, et retour…

En prime sa batterie Lithium-Ion risque de brûler dans des conditions de surcharge ! ! ! Voir articles joints sur le sujet

Pour votre documentation, vous lirez aussi ci-dessous les caractéristiques polluantes de ces nouveaux modèles de batteries, qui devraient équipées les voitures électriques !

Et lisez aussi les articles qui relatent les débats scientifiques sur les dangers d’explosion toxique des batteries de ces nouvelles générations de batteries.

  1. Puis vient la catégorie des bateaux de plaisance, ayant la forme générale des marques présentes sur le lac d’Annecy (Four Wins, Correct Craft, Tigé, Centurion, etc), conçus avec des moteurs électriques dérivés de prototypes expérimentés sur les voitures.

Pour exemples :

  • Un modèle « LAGUNA »  7,60 m long, 1600kg, par un constructeur autrichien, qui propose plusieurs options :

Bateau Standard de base Out-board de 9,8 KW avec batterie Pb+Ni+Cd. = 62 200 € HT

Ou supplément pour un Out-board de 40 KW avec batterie Pb+Ni+Cd = + 20 000 €

Ou supplément pour un moteur In-board 50 KW, avec batterie Lithium polymère = + 60 000 €

  • Le bateau « EPIC », « Bientôt un bateau 100 % électrique sur le lac ». dont l’article publicitaire a fait l’objet d’une pleine page aguicheuse du Dauphiné libéré du 27 juillet 2011, (Voir en annexe).qui aurait dû être affublé de la mention « Publireportage » ou « PROPAGANDE ! », par respect d’une charte journalistique qui exige la claire séparation entre la publicité et les contenus rédactionnels…

Quand on regarde plus en détail les caractéristiques techniques de ce bateau, il y a de quoi se poser des questions sur ses pseudos avantages écologiques par rapport à un bateau « thermique » :

Il est dommage que cet article ne mentionne pas toutes les réserves émises par le Commissariat au développement durable transposables aux bateaux de plaisance, plus quelques autres questions:

  1. Poids à vide : 2 600 kg ; longueur 7,10 m = Quel est le bilan CO2 du cycle de fabrication de cet « énorme » bateau ?
  2. Le temps d’autonomie de 8 heures à 10 km/h, s’effondre à moins d’une heure en pleine puissance, après laquelle il faut recharger la batterie pendant 6 à 8 heures…
  3. Pour une école de ski qui opterait pour un tel bateau, il faudra toujours disposer d’un bateau thermique pour assurer, les 5 à 7 autres heures de traction des pratiquants, pendant que l’EPIC sera en recharge ! ! !
  4. Le bilan économique d’une telle option est nul, sachant en plus que l’ordre de prix annoncé de l’EPIC dépasse largement 60 000 € ! ! !
  5. La batterie Lithium Ion Phosphate : pèse plus de 500 kg. Ces composés sont réputés généralement coûteux = Quel est le bilan CO2 du cycle de fabrication de cette batterie, puis de sa destruction, sachant qu’après une 150aine de cycles de rechargement la batterie sera « morte ». Par exemple en utilisation régulière il faudra changer cette batterie tous les 2 ans…
  6. De nombreuses réserves existent sur la technologie Lithium Ion Phosphate. Voir articles joints
  7. Il faut fournir de l’électricité, donc il y a une pollution quelque part – pétrole, gaz, charbon = gaz à effet de serre, ou nucléaire (traitement et enfouissement des déchets nucléaires ? et démantèlement futur des centrales?) –

Enfin à cette fin septembre, l’hélice du bateau EPIC n’a encore pas fait un seul tour dans le lac d’Annecy !

 

Donc attention de ne pas vous faire envahir par la DESINFORMATION de tous ceux qui ont écrit ou parlé de ce bateau en avançant des arguments fallacieux pour flagorner leur clientèle électorale…

 

En perspective, peut être que quelques bateaux du type « LAGUNA » ou « EPIC » seront achetés par des personnes à très haute conscience écologique, si elles sont convaincues des (pseudo ?)–avantages environnementaux globaux de la source d’énergie dont ils disposeront à cette échéance.

Quand aux avantages financiers qu’ils retireront de leur choix, c’est une autre histoire, dont ils seront les seuls comptables ! ! !

 

Point d’information technique sur les batteries

Technologie traditionnelle : Plomb + Nickel + Cadmium / Liquide H2SO4, améliorée par Pb +Gel étanche, qui diminue le risque de pollution par l’acide sulfurique.

Nouvelles technologies

  • batteries ion-lithium (Li-ion) à l’oxyde de manganèse lithié (LiMnO3) ;
  • batteries phosphate de fer lithié (LiFe-PO4), apporteront des améliorations dans la plus forte densité électrique, donc la meilleure autonomie, la longévité, et la vitesse de rechargement.
  • des batteries lithium-métal-polymère pointent leur nez.

Vous lirez les articles joints qui donnent des éclairages sur tous les problèmes de sécurité liés à ces différentes technologies .

 

Le summum du « délire » écologique de pêcheurs en « bass-boat » !

Voilà ce que m’écrivait un membre de la AULA, le 11 juin 2011 :

« Aujourd’hui j’ai vu des pêcheurs d’une autre planète !

La plupart avaient des moteurs (thermiques) de 200 CV et plus (minimum 25 000 €) pour se déplacer à grande vitesse vers un lieu de traque des poissons…

Des coques spécialement profilées qui doivent facilement dépasser 20 000 € à 30 000 €

Tous équipés de moteurs électriques qui ne sont pas des premiers prix à 300 € !

Une fois sur leur lieu de pêche, ils peuvent faire du géostationnaire par repérage satellitaire  avec un logiciel qui commande leur moteur thermique, ou faire avancer lentement leur embarcation par des commandes pédestres, et détecter la présence de leur proie avec un sonar et un écran !

Ce jour de concours « de chasse au poisson » a été organisé par l’ALP !, qui par ailleurs se proclame Modèle de Vertu écologique ! »

Ce type de bateau s’appelle « bass-boat » d’origine américaine.

Venus d’autres plans d’eau européens pour cette journée de chasse, on me dit que les propriétaires stationnent généralement leur bateau à leur domicile, pour préserver leurs équipements des vols et déprédations.

QUESTION

Si le propriétaire d’un tel bateau, prétendument tout autant « électrique » qu’une vieille barque de pêcheur « bricolée », venait vous demander « asile » dans un port du lac d’Annecy lui offririez vous, au frais du budget communal l’équipement électrique (borne et prise), et une aide pour son équipement ?

En plus il vous réclamerait le gardiennage et la sécurité de ne pas être vandalisé ! Car il le mérite parce qu’il est « électrique » ! !

D’après ce que j’ai compris, c’est ce que M. Th. Billet veut établir sur les quais du canal du Vassé.

Et ce à quoi il va vous demander de souscrire pour les pontons de votre commune.

Qui doit payer d’éventuelles installations de bornes et prises électriques ?

D’une façon générale, les acheteurs d’embarcation « électrique » de loisir seront motivés par leur conscience écologique suffisamment puissante pour consentir une dépense deux à trois fois supérieure à celle d’un modèle thermique présentant toujours une performance énergétique globale supérieure.

Leur aisance financière et leur motivation écologique « pure et dure » devraient leur permettre de payer de leur propres deniers leur raccordement à des installations de recharge électrique, comme tout un chacun paie son raccordement aux réseaux d’eau, d’électricité, de téléphone, d’égout, lorsqu’il construit une maison !

Quand aux pêcheurs qui utilisent un moteur électrique auxiliaire, c’est une farce de dire qu’ils sont écolos parce qu’ils se positionnent en géostationnaire / satellite avec ce petit moteur, ou qu’ils traquent leur proie en silence avec un sondeur, quand ils seront toujours obligés d’avoir un moteur thermique pour rejoindre leur poste de pêche et en revenir jusqu’à leur port

L’argument de M. Th.Billet de vouloir « rendre le lac silencieux » est donc totalement fallacieux. Sauf à ce qu’il oblige les pêcheurs de s’équiper de moteur Type Torquedo 6 CV plus ses 2 batteries pour plus de 4 000 €, à monter sur une barque neuve elle aussi à plus de 4 500 €.

Les candidats pour ces formules sont probablement moins nombreux que le flot de paroles stupides entendues dans les collèges « usagers » et « Etat + Elus ».

Des fonds publics doivent ils être consacrés à l’installation de bornes et prises électriques pour recharger des batteries pour faire du géostationnaire sur le lac avec des moteurs de moins d’un KW. ?

D’autant plus que la recharge d’une batterie posée sur le plancher d’une barque non conçue pour cet équipement, se fait avec un simple chargeur, comme à domicile pour une voiture !, en dehors de toutes règles élémentaires de sécurité ! ! !

A moins bien sûr que le pêcheur change sa barque ( # au minimum 4 500€) pour un modèle équipé d’un dispositif de sécurité électrique conforme…

L’exemple du fiasco économique des bornes et prises installées au port d’Annecy le Vieux est prémonitoire de dépenses à fonds publics perdus pour les communes qui voudraient copier cette démarche idéologique!

Important : Dans la catégorie de bateaux avec des moteurs thermiques < 25 CV il faut noter :

  1. que, par nature, ce sont des moteurs à faible émission gazeuse et sonore, et surtout devenue TRES FAIBLE quand ils sont de la nouvelle technologie Four Stroke depuis quelques années.
  2. Quelle que soit la période de la saison de pêche, il n’y a en moyenne jamais plus d’une quarantaine de pêcheurs sur le lac.

Quelles sont donc « les questions de pollution et de bruit à régler » pour cette catégorie de bateaux ?

Dans ce cas d’espèce encore M. Th.Billet procède par déni de la réalité qu’il n’y a pas de pollution créée par n’importe quelle catégorie de bateaux, dans un seul objectif d’entretenir sa propagande partisane.

Quel équilibre économique pour les 2 bornes à 8 prises électriques du ponton communal d’Annecy le Vieux ?

Lors de la réunion du collège des usagers du 8 juin la commune d’Annecy le Vieux a présenté le coût de cette installation : = 10 000 €.

La taxe pour avoir accès à une prise est de 10 € / an

La Mairie confirme qu’il n’y a eu AUCUNE candidature, ni même de demande de renseignements! pendant l’été 2011. Les 8 emplacements dédiés à l’« électrique» sont restés sans locataire électrique

Au point que quelques emplacements « électriques » ont été loués à quelques bateaux « de passage ».

Quelques calculs de simple arithmétique, sans prendre en compte les techniques de valeurs actualisées, révèle vers quels fonds publics perdus se destinent ces bornes :

1ère approche :

A 10 € par an, il faudrait 1 000 « abonnés » pour amortir l’investissement de 10 000 €.

En supposant qu’il y ait chaque année 8 occupants de ces emplacements acquittant 10 €, il faudra 1 000 divisé par 8 = 125 ans pour amortir la dépense publique !

Chaque fois qu’un emplacement électrique ne serait pas occupé cette échéance à très long terme sera repoussée !

2ème approche :

A contrario, pour un gestionnaire « soucieux des deniers publics » qui voudrait amortir cet investissement de 10 000 € sur une durée de 10 ans, soit 1 000 € /an, et à supposer que les 8 postes soient tous loués, il faudrait leur appliquer une tarification de 125 € /an, en plus de la taxe annuelle de la boucle !

Et s’il n’y avait qu’un seul utilisateur au cours d’une année, il devrait acquitter 1 000 € pour avoir accès à son électricité !

Pour 2011, comme il n’y a eu aucun « écologiste » locataire, ce sont les contribuables de la commune qui vont payer ces 1 000 € ; ou cette somme sera « ventilée » par une augmentation de la taxe des autres occupants du port…

On voit donc là l’inconséquence des revendications des propagandistes de l’écologie, qui à l’évidence ne vont pas dans le sens de la réductions des dépenses publiques.

Notez aussi qu’il n’y a pas de compteur électrique pour mesurer la consommation individuelle d’un éventuel utilisateur, qui pourrait recharger chaque nuit sa batterie, au frais de la « princesse » !

Encore mieux que l’Etat-Providence et tous ses systèmes d’assistance…

Là encore les limites de la démagogie sont dépassées.

Est-on à la veille d’un scandale ?

A mon avis ce serait un vrai scandale qu’informé(e) de tous les faits et de tous les aspects de cette « électrification » des pontons communaux vous jetiez volontairement de l’argent public dans le lac en suivant le prétexte totalement fallacieux de M.Th.Billet « …de régler les questions de pollution et de bruit », lesquelles sont de sa pure invention.

Suivre sa demande

  • « Un effort public important pourrait ainsi être consenti pour permettre de faire évoluer l’ensemble du parc des bateaux à moteur de < 25 CV  vers l’électrique»*
  • « …pas seulement offrir l’équipement, mais aussi aider à la transformation vers l’électrique »

et celle d’un de vos collègues (M.Rey)

  • « achat groupé permettant de diminuer les coûts et participation éventuelle des collectivités pour aider les particuliers à s’équiper ».

ne repose sur aucun argument, autre que de satisfaire une clientèle électorale, qui se soucie peu en l’espèce, de réduction de la dépense publique, ou qu’il y a d’autres priorités plus urgentes dans la vie sociale des communes…

Pour l’instant, M.Th.Billet se fait fort, pour ce qui concerne la ville d’Annecy, d’équiper le quai du canal du Vassé avec des bornes et des prises électriques.

Si leur sort devient le même que celui de celles d’Annecy le Vieux, toutes inutilisées, nul doute que les SDF trouveront auprès d’elles une source d’électricité gratuite pour faire chauffer leur cafetière électrique ! ! !