Conférence de presse de septembre 2011

La AULA, l’association française de WakeSurf, et le groupe des professionnels du lac d’Annecy ont tenu une conférence de Presse le 9 septembre 2011 à la Baie des Anges à Duingt.


Jean Claude BUFFIN / Association des Utilisateurs du lac d’Annecy / AULA
AlainVIVIAND / Groupe des Professionnels
Eric BOUFFIER / Association française de Wakeboard, Ski nautique et Wakesurf

Vendredi 9 sept. 2011. La baie des voiles. Duingt

Nous vous remercions pour votre présence. Vous avez lu le motif de cette rencontre.

Nous allons d’abord nous présenter, puis je résumerai les vagues d’allégations qui nous ont agressé depuis 2008, et je vous présenterai les dossiers que nous avons constitués pour montrer l’inconsistance de ces allégations.

Tous sont regroupés dans une liasse mise à votre disposition.

La AULA est une association Loi 1901 déclarée depuis le 2 décembre 1992. Son objet est « la défense et la préservation des droits des utilisateurs du lac d’Annecy ». Créée au moment où un groupe de pression demandait (déjà !) une restriction de navigation des bateaux à moteur.

Restée vigilante depuis cette époque, la AULA est intervenue plusieurs fois auprès des « autorités » pour donner son avis sur la mise en place de réglementations successives pour la navigation.
L’Association française de Wakesurf = 250 adhérents
Groupe des Professionnels Ski nautique, Wakeboard et Wakesurf = 18 professionnels Brevetés d’Etat qui exercent les leçons des différentes activités de glisse

 

CHRONOLOGIE des Allégations des « environementalistes » médiatisées depuis 2001

2001. Un reportage / Le Grand Huit diffusé par TV8-MB avait stigmatisé « la pollution du lac par les

 bateaux à moteur » !

La AULA avait réclamé un droit de réponse argumenté, qui n’avait jamais été accordé…

Fin 2007. Les pêcheurs amateurs (l’ALP) accusent les bateaux à moteur

  • L’excès des sports mécaniques de glisse et de vitesse fait disparaître les féras !
  • Ils sont  la cause de la diminution de la surface des roselières !
  • Ils polluent le lac avec des HAP (Hydrocarbures aromatiques polluants) !

Début 2008. La Aula interpelle les « autorités » avec un dossier

Les utilisateurs du lac ne veulent pas être les BOUCS EMISSAIRES

de la disparition des féras !

requérant une réponse à 11 questions qui pourrait chacune faire l’objet d’un argument scientifique démontrant qu’il n’y a aucune causalité entre la navigation et les allégations des pêcheurs.

Le premier trimestre 2008 est animé par la découverte de PCB dans des échantillons de poissons dans tous les lacs alpins…

Début 2009. L’INRA + SILA confirment les conclusions des années antérieures sur la santé du lac :

« Tous les indices attestent de la qualité de l’eau et de la bonne santé des cycles biologiques du lac »

Nonobstant ces constatations scientifiques, les pêcheurs, relayés par quelques articles de presse, continuent l’offensive:

  • « Destruction des roselières par les vagues des bateaux » !
  • « Diminution des herbiers par les hélices et par les HAP » !
  • « Les vagues remettent en suspension le PCB sédimenté » !
  • et même : « Les alevins sont hachés menu dans le tourbillon des hélices » !

Par courrier, la AULA réfute par quelques informations d’ordre biologique et physique, ces absurdités.

Courant 2009. Le SILA et la Préfecture créent la Commission LAC & PROSPECTIVE avec le Collège des Usagers, regroupant toutes les associations, et avec le Collège « Etat + Elus ».

A chaque réunion du Collège des Usagers les mêmes allégations sont remises en surface, malgré quelques  données scientifiques compilées par le SILA.

  • Notamment celle de la diminution des roselières : constatée dans tous les lacs alpins et formellement imputée à la quasi suppression du marnage ( variation du niveau d’un lac au cours de l’année) quand le niveau des plans d’eau est régulé.
  • La polémique dévie aussi vers un conflit entre les pêcheurs amateurs et les professionnels…
  • Le wakesurf entre aussi dans la ligne de mire des « écolos », ainsi que le wakeboard et même le ski nautique…

Les médias relaient les déclarations des pêcheurs amateurs :

« Le lac souffre du bruit ! , de la destruction des berges !,de la destruction des alevins ! »

qui culminent par une lettre ouverte à la Présidence de la République le 14 août 2009, proclamant que le lac « est quasiment une autoroute en été ! ».

Le Préfet J-F. RAFFY,  alerté par la permanence de l’Elysée, fait une excursion « privée » sur le lac pour se rendre compte de la situation, et conclut qu’il n’y a pas le feu au lac !

2010. Les débats au sein du Collège des usagers ne se calment pas, et l’élu « vert » Th. Billet relaie les allégations des associations « ecolos » (FRAPNA, LPO, FNE, etc.), sans jamais apporter le moindre début de preuve à ses propos…

Particulièrement, le 6 janvier 2010, la véhémence des propos des représentants de l’ALP est telle que la AULA constitue un dossier en 3 parties :

  • 1ère partie : PCB & HAP, Herbiers, Stock et taille des poissons, Caractéristiques de la flotte des bateaux de plaisance et de leur navigation.
  • 2ème partie : Théorie physique simplifiée et description de la dynamique des vagues.
  • 3ème partie : Indice de TRANQUILITE des pêcheurs.

Lequel dossier est commenté lors de la réunion suivante et remis au Collège des Usagers.

Stupidités de la LPO : On a aussi entendu, le 26 janvier 2010, les allégations suivantes de la LPO ;

  • « Les hélices des bateaux qui naviguent à grande vitesse remuent les HAP et les PCB sédimentés »
  • «  Les nids des oiseaux lacustres sont détruits par les vagues »
  • « Le bruit des bateaux à moteur perturbent les oiseaux »

Le pire et le plus affligeant, est qu’il faut répondre à ces stupidités par les simples faits suivants :

  • Les bateaux de plaisance naviguent à la vitesse autorisée au delà du cordon des bouées coniques jaunes ; cette limite est généralement dans une profondeur d’eau qui dépasse 4 m. Il n’y a AUCUN effet de la rotation rapide d’une hélice au delà de 75 cm à 1,0 m.

A l’intérieur de la bande de rive, limite de vitesse à 5 km/h, la rotation d’une hélice est faible, sans aucun effet sur les sédiments jusqu’à une profondeur d’eau de 30 à 40 cm. Quel bateau de plaisance s’aventure dans des zones de si faible profondeur, autre que des pêcheurs qui avec leur barque à faible tirant d’eau peuvent y naviguer ?

  • La période de nidification des oiseaux est en mai, juin. A cette période il n’y a pas (ou très peu) de navigation de bateaux de plaisance !

Et de toute façon, depuis des millions d’années, les oiseaux aquatiques ont intégré dans leur code génétique que le niveau des eaux peut monter et descendre en fonction des aléa climatiques (crue ou sécheresse, tempête). Les nids sont généralement « flottants », non atteignables même par les plus hautes vagues des épisodes très venteux…

  • Y a t-il besoin de réponse à cette allégation après avoir lu le dossier sur les normes européennes et de l’US-EPA, en matière d’émissions gazeuses et sonores ?

On se reportera aussi aux relevés d’observations de la navigation effectués en juillet et août 2011 ! ! !
En début d’été 2010

  • Une Charte de bonne conduite est établie par le Préfet 74 + SILA.

Lors de la cérémonie de sa signature, les associations « écolos » (LPO, FRAPNA, FNE,  etc.) n’ont pas répondu à l’appel et donc n’ont pas signé cette Charte !

Etaient-elles déjà en manœuvres pré-électorales des cantonales de 2011 ?

  • Parallèlement une réglementation de la pratique du Wakesurf est établie par la Préfecture, en concertation avec les intéressés, ici présents.

2011. Le thème de la réunion du Collège des Usagers devient : la MOTORISATION.

Le 4 avril, les « écolos » et Th. Billet attaquent « bille en tête » sur un choix politique d’électrifier les bateaux sur le lac d’Annecy :

  • L’électrique c’est le futur !
  • La technologie est au point !
  • Plus de gaz à effet de serre
  • Lac silencieux !
  • Solution propre et écologique !

Sous-entendu : solution miracle pour remplacer les moteurs thermiques « pollueurs » !

 

La AULA a répondu le 18 mai à ces propos démagogiques de promesses électorales par 2 voies :

  • L’une par le dossier Directives européennes et Normes américaines de Environmental Protection Agency (US-EPA) pour les bateaux de plaisance, qui contient, entre autre, la position de la Commission :

[…]« Les résultats de l’étude d’inventaire permettent de conclure que conformément aux limites d’émission en vigueur, la contribution de la navigation de plaisance à la pollution atmosphérique globale est mineure, moins de 2 pour mille de la pollution générale »[…].

La conclusion de ce dossier était :

« Le lac d’Annecy n’est pas (encore ?), en Bade-Wurtemberg. !

Et ni M. Thierry Billet, ni les membres de diverses associations « Vertes » ne sont encore Ministre-Président de l’Ecologie du Parlement régional de SAVOIE ! ! 

Ce sujet et leur souhait « d’électrifier » le lac d’Annecy ne peut être qu’une « motion » à inscrire dans un programme partisan ! ! ! »

 

  • L’autre voie, par une analyse d’un dossier qui m’a été transmis par le SILA : Les véhicules électriques en perspectives / mai 2011 publié par le Commissariat général au développement durable du Ministère de l’écologie.

Les experts-rédacteurs de ce ministère estiment que la plupart des critères et des évaluations des hypothèses élaborées dans cette publication sont ALEATOIRES, et ils émettent des réserves sur de nombreux aspects :

  • Les émissions de CO2 lors des phases de production et de fin de vie d’un véhicule électrique ;
  • L’extraction et le recyclage des matières premières et des éléments chimiques nécessaires à la conception des batteries ;
  • Le bilan environnemental dans des pays tiers,
  • L’indépendance énergétique
  • Ou encore l’impact du déploiement des véhicules électriques en terme d’emploi.

 

Dans une TRANSPOSITION des éléments de ce dossier du Commissariat Gal au DD aux bateaux de plaisance du lac d’Annecy, on peut dire qu’il y a loin entre « l’ambitieuse prudence » du dossier du Ct Gal au DD et des constructeurs automobiles et « l’enthousiasme » naïf de M. Th. Billet qui « blogue » néanmoins: « L’électricité monte en puissance, avec les moteurs des voitures et les batteries au lithium ». Dans cet élan, il extrapole qu’ « on pourrait aller petit à petit en 15 ans à un lac silencieux » !

 

Au contraire de l’idéologie des Verts, la AULA écrit que des perspectives raisonnables pour le lac d’Annecy, en gardant à l’esprit les réserves du Commissariat au développement durable, et   « Toute chose étant égale par ailleurs », selon la phrase consacrée des scientifiques qui se livrent à des hypothèses, la sagesse raisonnable sera d’envisager qu’à l’horizon de 10 à 20 ans, entre 20 et 40 bateaux de plaisance neufs électriques auront été achetés par des personnes convaincues des – pseudo ? – avantages environnementaux globaux de la source d’énergie dont ils disposeront à cette échéance.

Quand aux avantages financiers qu’ils retireront de leur choix, c’est une autre histoire, dont ils seront les seuls comptables ! ! !

Veuillez aussi lire attentivement le SUPPLEMENT qui figure en encadré à la fin de ce papier :

Bateau ELECTRIQUE / Un article du Dauphiné Libéré du 27 juillet 2011 : « Bientôt un bateau 100 % électrique sur le lac ».

 

Au passage aussi, il faut noter que le propagandiste de l’électrification des bateaux sur le lac d’Annecy souhaite qu’ « un effort public important pourrait ainsi être consenti pour permettre de faire évoluer l’ensemble du parc des bateaux à moteur < 25 CV à l’horizon de 15 à 20 ans ! ».

On voit bien les communes investir dans ce qui est considéré, en général par la population, comme une distraction de luxe ! ! ! et taxée comme telle par les communes par le tarif d’une place dans un port!!!

  • Entre avril et mai 2011: irruption de l’ADEPT dans une attaque virulente contre le Wakesurf

Cette association qui n’avait jamais été présente à aucune des réunions antérieures du Collège des Usagers déclare avoir réuni les pétitions de toutes (13 !) les associations « écolos » du bord du lac, pour réclamer au Préfet, sur un ton comminatoire, une limitation de la pratique du wakesurf : interdiction dans le Petit lac et détroit de Duingt, restriction de la zone d’évolution dans le Grand lac, restrictions horaires de la pratique, pas de sono, pas de bateau à ballast venant d’autres plans d’eau, etc.…

L’ADEPT prétend s’inspirer du « principe de précaution » et de sécurité – vagues dangereuses pour les autres usagers du lac, roselières détruites, protection de l’écosystème, etc. – et de ce qui existerait sur le lac de Paladru en France et le lac de Zoug en Suisse.

Thiery Billet relaie cette revendication sur son blog…Et le président de cette ADEPT se répand dans les rubriques locales de la Presse…

 

La AULA produit un document d’informations sur la réalité

  • du lac de Paladru  = très petite dimension # 1 / 3 du Petit lac d’Annecy + appartient à une société privée + sur-fréquentation du lac au centre de la connurbation Lyon / Grenoble ; plus de  2 millions d’habitants ;
  • du lac de Zoug = selon nos contacts avec des clubs de ski nautique au bord de ce lac, il n’y a pas de réglementation spéciale sur ce lac, par ailleurs très pollué et sur-fréquenté par une population de près de 1 500 000 habitants des 4 cantons helvétiques qui le bordent…

 

Le Préfet arrête le 10 juin des mesures complémentaires à l’arrêté en vigueur précédemment :

= interdiction de sonorisation lors de la pratique du wakesurf

= vidange et désinfection des ballasts de navire venant d’un autre plan d’eau.

29 juin 2011 : session de travail « sur bateau » des représentants des associations du Collège des Usagers.

A l’invitation conjointe de la Fédération française de ski nautique (FFSN), de la AULA, de l’Ass. Française de Wakesurf et du Groupe de Professionnels, une vingtaine de représentants des membres du collège des Usagers et du collège « Etat + Elus » ont pu découvrir, le 29 juin matin, à bord de bateaux l’activité du Wakesurf et ses effets éventuels sur d’autres activités sur le lac, ou sur les rives.

Ces 20 personnes ont été réparties en 2 groupes :

  • 1er groupe à raison de 5 passagers dans deux bateaux qui ont navigué au large ; un bateau avec un wakesurfeur, un bateau observateur des vagues crées à proximité ;
  • 2ème groupe à raison de 5 passagers, dans 2 bateaux aussi, observateurs de l’effet des vagues à différentes distances du sillage du bateau de wakesurf, et près des berges.

Puis inversion des groupes.

Puis débriefing oral à la fin de la démonstration = quelques déclarations :

  • « Surprise de quelques uns du peu d’effet spectaculaire des vagues dès qu’on s’éloigne du bateau »
  • « Effet négligeable des vagues sur les roseaux »
  • « Les vagues de wakesurf sont moins importantes que celles du bateau rapide de promenade L’Arc en ciel venu à proximité de la démonstration, mais pas alarmantes elles non plus »
  • «  La pratique du wakesurf selon le respect de la réglementation ne pose pas de problème »
  • « C’est étonnant ! Je m’imaginais que ces bateaux faisaient plus de bruit ! On peine à entendre leur ronronnement ! »
  • « Etc. »

Quelques uns cependant, dont Th.Billet, annoncent qu’ils restent en faveur de la restriction, voire de l’interdiction, du wakesurf ! « On ne va pas en rester là !»

Et que l’on en reparlera lors d’une prochaine réunion du Collège des Usagers.

L’ordre du jour de celle du 13 septembre, reçu quelques jours plus tard, mentionne effectivement :

« Compte rendu de la session de travail du 29 juin. Suites à donner. »

Nous allons voir QUI ? requiert QUOI ?

Et nous avons du « biscuit » pour démanteler quelconque allégation qui sera encore prononcée par ADEPT et son souteneur, ou par d’autres ! ! !

 

Juillet et août 2011. Campagne d’observations quantitatives de la navigation des bateaux de plaisance.

Vous lirez dans la liasse jointe, le détail des relevés d’observations de la navigation effectués par la AULA.

Quelques conclusions quotidiennes vous surprendront certainement :

Dimanche 31 juillet après-midi de 14h à 18h30, par temps ensoleillé : il n’y a pas eu plus de 15 à 20 bateaux de plaisance naviguant simultanément sur toute la longueur du lac.

Mardi matin 2 août de 10h à 12h. Soleil et chaud : Les pratiquants des sports « doux » et les pêcheurs ont pu pratiquer leur activité avec UN INDICE DE TRANQUILITE de presque 100 % ! ! !

Le lac est dans un état de silence et de non pollution tel que M. Th. Billet l’appelle de ses « lubies » « quand les moteurs de moins de 25 CV auront tous été électrifiés »

Au cœur de la semaine sommet de la saison lacustre, du jeudi 11 août au samedi 20 août, semaine ensoleillée et « caniculaire », « entre dix et quarante bateaux ont navigué simultanément sur toute la longueur du lac ! »

Ces observations nous amènent aux CONCLUSIONS suivantes :

1        L’indice de TRANQUILITE des pêcheurs pendant ces mois estivaux est très élevé, d’autant plus qu’il faut aussi noter que l’effectif des pêcheurs PRESENTS sur le lac est TRES FAIBLE :

Le matin quand la circulation des bateaux est QUASI INEXISTANTE

  • A peine une petite vingtaine de pêcheurs entre Sévrier et Beau Rivage
  • Aucun devant le Bout du lac
  • Quelques rares dispersés dans différents secteurs du lac
  • Et une dizaine de « traîne » qui zigzaguent dans le lac

Ainsi l’indice de TRANQUILITE doit être proche de 100 % jusqu’à 10h-11h !

L’après-midi : Certains jours, au grand maximum, ils sont une dizaine, qui pourraient tolérer d’être un peu ballotés par les vagues…

Quand à écrire au Président de la République en août 2009 que « le lac d’Annecy  est devenu une autoroute !», il faut mesurer le niveau de burlesque et d’infantilisme de cette démarche ! ! !

II. POLLUTIONS GAZEUSE et SONORE :

Pollution gazeuse : Par décence, plus aucun intervenant de ce Collège des Usagers, ni de celui « Etat+ Elus » ne devrait plus jamais évoquer ce thème.

Dans le dossier que vous avez joint au CR du 18 mai, j’ai apporté, à ceux qui l’ignoraient, le contenu des normes européennes et américaines qui concernent ce sujet.

La Commission de l’UE a statué que « l’impact de la navigation de plaisance sur la qualité de l’air globale et locale n’est pas significative si on la compare au total des émissions anthropiques et des émissions routières »

Comparaison particulièrement éloquente quand on sait l’encombrement de la RD 1508 en cette période estivale, avec des bouchons souvent depuis ST Jorioz jusqu’aux Marquisats et vice versa, et de la RD 909 A, pendant qu’il y a eu au maximum 40 bateaux naviguant sur tout le lac pendant 1 ou deux heures!

Pour mémoire pour donner un ordre de grandeur :

les environ 40 personnes qui ont été plus ou moins présentes à ces réunions du Collège des Usagers depuis 3 ans, vont faire en # 12 semaines (# un cinquième d’année) environ 2 400 heures dans leurs automobiles – à raison de 5 à 6 heures en moyenne par semaine – pour aller à leur travail, ou pour se promener !

Ce seront quasiment autant d’heures que ce qu’ont navigué les bateaux de plaisance au cours de cet été 2011.

Donc sur l’année 2011 complète, ces 40 personnes auront pollué l’atmosphère environ 5 fois plus que tous les bateaux de plaisance qui ont navigué sur le lac d’Annecy pendant cet été ! ! !

Que tous les « écolos » qui veulent donner des leçons à tout le monde réfléchissent un peu à la vacuité et à l’absurdité – en se retenant d’une autre expression ! – de leurs accusations ! ! !

 

POLLUTION SONORE : Par décence encore, plus aucun intervenant de ce Collège des Usagers, ni de celui « Etat+ Elus » ne devrait plus jamais évoquer ce thème.

Aucun auditeur des bruits du lac, qu’il se trouve dans n’importe quel endroit, ne peut  prétendre que les bateaux de plaisance créent une nuisance sonore plus gênante que les bruits de fond du public sur les plages ou de la circulation routière, selon les moments de la journée ! ! !.

Seul, un seul bateau identifié et signalé est un perturbateur sonore notoire. A la Gendarmerie de sévir !

 

REQUETE de la AULA à « l’autorité locale »

La AULA pose très sérieusement cette question aux « autorités » locales :

« Qui va mettre fin d’autorité à ce « délire » généré depuis plus de 3 ans par des associations «d’ écolos ? ».

 

 

Encadré  = SUPPLEMENT

  • Bateau ELECTRIQUE / Un article du Dauphiné Libéré du 27 juillet 2011 : « Bientôt un bateau 100 % électrique sur le lac ». Aurait-il dû être intitulé « Communiqué » ou « Publi-reportage » ou « Publicité ».

Il est dommage que cet article ne mentionne pas toutes les réserves émises par le Commissariat au développement durable applicables aux bateaux de plaisance, plus quelques autres questions sur les caractéristiques de cette embarcation :

  • Poids à vide : 2 600 kg ; longueur 7,10 m = Quel est le bilan CO2 du cycle de fabrication de cet « énorme » bateau ?
  • Batterie Lithium Ion Phosphate : plus de 500 kg. Ces composés sont réputés généralement coûteux, toxiques.* = Quel est le bilan CO2 du cycle de fabrication de cette batterie, puis de sa destruction, sachant qu’après une 150aine de cycles de rechargement la batterie sera « morte ». Par exemple en utilisation intensive en école de ski il faudra changer cette batterie tous les 2 ans.
  • De nombreuses réserves existent sur la technologie Lithium Ion Phosphate*
  • Il faut fournir de l’électricité, donc il y a une pollution quelque part – pétrole, gaz, charbon = gaz à effet de serre),  ou nucléaire (traitement des déchets nucléaires ?) –

Donc attention à ne pas dépasser la limite de la DESINFORMATION !

 

Et attendons de connaître le bilan global d’exploitation de ce bateau en conditions réelles pour appréciez ses performances « écologiques », qui pour l’instant sont tout à fait virtuelles !

* Voir articles de presse joints.